Cet hiver, des campings vont encore afficher complet. Nouveau visage de la précarité et de la pression immobilière, le camping à l'année, illégal, est toléré par les municipalités et même encouragé par des services sociaux débordés. « On estime à plus de 100 000 les personnes qui vivent à l'année sur ces zones réservées au loisir », estime Delphine Picard, auteur d'une étude pour la fondation Abbé Pierre. Le phénomène date d'une dizaine d'années.